Jane

Jane s’appelle en fait Jeanne Campenaerts, mais travaillant à la Brigade financière de la police fédérale, avec Hercule, et ayant fait un stage à Scotland Yard, tout le monde l’a surnommée « Jane« .

Voici comment la graphiste, Pauline, la représente.

Petite et frêle, Jane est née et a fait ses études à Liège. Ses parents sont d’origine hollandaise, avec des racines protestantes. Elle est dotée d’une intelligence à large spectre. Elle comprend, à la fois, les subtilités psychologiques de l’âme humaine, surtout si elle a des tendances criminelles, les subtilités déroutantes de la langue anglaise, et celles, plus improbables encore, des équations de Cippata. Surtout, elle est dotée d’un sens inné de l’observation. Ses yeux sont comme des scanners auxquels rien n’échappe. Méticuleuse, rigoureuse et inlassable, elle consigne ses observations et ses intuitions dans ses célèbres cahiers atoma. Dominique a pu s’en inspirer pour raconter toute l’histoire. C’est Jane qui, mieux que quiconque, a démêlé l’écheveau de l’affaire Sergueï – Chemibel. Faisant le lien entre le serveur maladroit de la conférence de Paris, la journaliste irlandaise, et l’aimable Sergueï disposé à fournir à CFB des fonds sans limite en vue de sauver Chemibel d’une OPA ourdie par de richissimes Saoudiens. Jane collectionne les fourmis, et quelque part, cela ne surprend pas vraiment. Elle possède aussi une magnifique Moto Guzzi et roule en Fiat 500 rouge. Sans doute la preuve, dans l’esprit de Jean, que les descendants des Hollandais peuvent aussi avoir bon goût.

Jean a pour elle la plus grande admiration, mais contrairement à Hercule, elle a refusé de rester chez CFB et, une fois l’énigme résolue, elle a décidé de retourner à la Brigade financière. Elle a, cependant, promis de revenir auprès de CFB si une nouvelle énigme devait se présenter… Jean ne l’a pas oublié. Il compte sur elle, nous aussi.