JEAN RONDIVILLA
Giovanni Rondivilla, qu’on appelle Jean, à sa demande, est le personnage central de l’histoire. Est-il, pour autant, le personnage principal ?… je vous laisse en juger.
En toute hypothèse, Jean est un économiste de formation, ancien professeur de l’Université, il a été Doyen de sa faculté et même Vice-Recteur avant de se reconvertir avec succès dans la finance. il a acquis une solide réputation grâce à ses « trois coups de cuiller à pot », trois investissements audacieux qui lui ont rapporté un milliard d’euros. Une intuition infaillible, selon certains, un énorme coup de bol, selon Karola (P. 53).
Dominique n’a jamais précisé son âge, sans doute par respect, cependant un paragraphe indique que Jean était de ceux qui commençaient à prendre de l’âge (P. 82), et donc succombent facilement au charme particulier de l’insolence et de la bordélicité (P. 81), comme chez Cippata. Bref, il est « vieux ». Cela se remarque à son attachement à des objets désuets, comme le beau papier à entête avec les inscriptions en relief, et d’autres « gamineries de vieux » (P. 283). C’est sans doute aussi en raison de son âge que Jean est résolument anti-geek. Même Michelle n’est jamais parvenue à le convertir aux vertus de l’informatique moderne. Son âge a aussi des avantages. Il lui donne un calme étonnant pour ce Sicilien au tempérament volcanique. Il lui donne aussi une expérience remarquable qui lui permet, le plus souvent, de choisir la meilleure des voies qui se présentent à lui. Surtout, Jean est fatigué. La fatigue le poursuit partout. Elle freine ses réactions et, dans une certaine mesure, l’incite à renoncer, parfois, aux discussions et aux débats.
La graphiste (Pauline) représente Jean comme ceci :

En l’occurrence, il vient de descendre du podium à la conférence de Paris.