AUTEUR

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VIE

Giuseppe Pagano est Docteur en Sciences économiques appliquées de l’Université de Mons (Belgique). Il est actuellement Professeur émérite de l’Université de Mons où il a été Chef du Service de Finances publiques et fiscalité, et a enseigné la Politique économique, les Finances publiques et la comptabilité nationale. Il a été Doyen de la Faculté Warocqué d’Economie et de Gestion, puis Vice-Recteur de l’Université en charge du Développement institutionnel et régional.

Il a également été membre du Conseil Supérieur des Finances de Belgique entre 2006 et 2011, et du Comité scientifique de l’Institut des Comptes nationaux. Il est l’auteur de nombreuses publications scientifiques. Dans ses enseignements et ses recherches, il s’intéresse à l’influence des grands courants de la pensée économique sur les politiques contemporaines. En particulier, il examine l’actualité de la pensée keynésienne dans le contexte européen alors que, après la crise de 2008, le chômage reste anormalement élevé et les inégalités trop grandes et que le climat s’annonce comme le défi majeur du XXIe siècle.

LES HOBBIES

Avant d’écrire Le quatrième tableau, et les autres aventures de Jean Rondivilla et de ses amis, Giuseppe Pagano (qu’on appelle généralement « Joseph ») avait d’autres passions et hobbies, qu’il a conservés. En voici un aperçu.

  • le cyclisme
  • les voitures, surtout les belles italiennes, Ferrari et Maserati.
  • les chiffres et les lettres
  • le Standard de Liège
  • la littérature anglaise
  • les grands personnages britanniques qui ont exercé une influence déterminante sur notre société : Winston Churchill et John Maynard Keynes.

Passion depuis toujours, depuis son enfance, quand son père lui contait les exploits inégalables de Fausto Coppi et Gino Bartali. Plus tard, Joseph supportera avec toute son énergie Felice Gimondi et Gianni Bugno, avec une pointe de sympathie exceptionnelle pour Axel Merckx. L’honnêteté commande de dire que cela lui vaudra quelques déceptions, chacun de ces trois coureurs ayant, hélas !, rencontré, dans sa carrière, plus fort que lui…

Joseph avait sérieusement envisagé de devenir coureur cycliste professionnel. Par bonheur, il changera progressivement d’avis et s’orientera plutôt vers les études – quoiqu’il y aurait certainement beaucoup à écrire sur son amour pour l’école (voir plus loin) – le doctorat en Sciences économiques appliquées, l’enseignement et l’université. Il s’était, en effet, rendu compte qu’il n’était pas très doué et qu’en aucun cas il ne pourrait raisonnablement gagner sa vie avec ses exploits cyclistes !

Néanmoins, il n’a jamais totalement abandonné son intérêt pour le domaine. D’abord en suivant avec assiduité les courses retransmises à la radio ou à la télévision. Ensuite et surtout, en pratiquant le cyclisme, dans la limite de ses capacités, mais avec quelques épisodes mémorables dont il reste fier. Ainsi, il peut se vanter (c’est le mot) d’avoir atteint (et sans aide électrique) les sommets suivants :

  • le Ventoux (5 fois; par Bédouin, Malaucène et Sault),
  • le Télégraphe,
  • le Lautaret
  • le Galibier,
  • l’Alpe-d’Huez,
  • l’Izoard,
  • la Madeleine,
  • l’Aspin,
  • l’Aubisque,
  • le Tourmalet (jusqu’à La Mongie).

Au pied de l’Alpe d’Huez

Difficile de résister au charme de ces voitures italiennes dessinées avec tant de talents. Le design italien est comme la cuisine du même pays : reconnaissable entre tous et au goût inimitable. Donc, oui, Joseph est un admirateur passionné des Ferrari et des Maserati. Contrairement à Jean Rondivilla, cependant, Joseph n’étant pas milliardaire, il n’en possède pas. Dans ses jeunes années, il a eu une très belle Lancia Delta, dont il garde un souvenir unique. Sa voiture préférée. Il a, ensuite, il est vrai, sombré dans le conformisme allemand.

Mais, sait-on jamais, le rêve ou le « non-rêve » subsistent…

Joseph regarde (regardait !) régulièrement l’émission Les chiffres et les lettres. Il est plutôt bon sur les « coups de lettres », c’est son attrait pour la langue française (et d’autres langues). Mais est surtout très fort sur les « coups de chiffres » (il dit qu’il est imbattable, mais c’est exagéré !). Quand il était en humanités, section Economique, on apprenait encore les méthodes de calcul (mental) rapide. Joseph les a soigneusement gardées à l’esprit, comme il a gardé certaines expressions de son professeur d’économie et de comptabilité (Les miracles, c’est à Lourdes !), hélas !, entre temps décédé. Certains personnages du Quatrième tableau reprennent encore, parfois, « Mais quel miracle ? Les miracles, c’est à Lourdes !, disait mon vieux professeur d’économie entre temps malheureusement décédé. Il n’y avait pas de miracle, mais un piège ! » (Jane, P. 507)

Aïe ! Là, c’est plus pénible. Le Standard de Liège ! Et oui… Joseph a beau être patient, il a un peu de mal à garder son intérêt pour cette équipe qui, depuis 30 ans, se traîne d’échecs en déconvenues, avec le balai des actionnaires plus ou moins désargentés, multipliant les changements d’entraîneurs, les transferts foireux, les occasions manquées et les promesses non tenues.

Et d’abord, pourquoi un Carolo supporte-t-il une équipe liégeoise ? Cela remonte à l’enfance. Quand Joseph était écolier, à 6 ou 7 ans, il jouait au football dans la cour de l’école, avec ses camarades. Il était gardien de but (pas très bon, mais admettons…). A l’époque, le meilleur gardien de but de Belgique s’appelait Jean Nicolay (1937 – 2014, gardien du Standard entre 1956 et 1969) et il jouait au Standard. De fil en aiguille, Joseph est devenu supporter du Standard, à l’époque, d’ailleurs, une des trois meilleures équipes belges. Et puis, la fidélité a joué : on ne brûle pas ce qu’on a adoré ! Donc, malgré les impasses, les déceptions et les désillusions, Joseph est resté supporter du Standard de Liège.

Avant d’étudier l’économie à l’université, Joseph avait obtenu un diplôme de régent en langues germaniques (premier cycle de l’enseignement supérieur de type court) et avait enseigné le néerlandais et l’anglais dans l’enseignement secondaire inférieur (les trois premières années). Quand il était en humanités, son point fort était précisément les langues. Il était plutôt doué. Il l’explique par le bilinguisme permanent que lui imposait la vie de tous les jours depuis son enfance : à l’école, il parlait français, en classe comme dans la cour de récréation; mais, à la maison, ses parents parlait le sicilien de leur village d’origine. Il a donc toujours connu la situation où il devait passer d’une langue à l’autre et a, ainsi, très vite, compris les mécanismes qui permettent ce passage.

Ayant appris l’anglais patiemment, mot par mot, structure par structure, règle par règle, Joseph a toujours considéré qu’il s’agissait d’un investissement trop important pour me pas l’utiliser (pour ne pas l’amortir, dirait-il en bon comptable). C’est pourquoi il préfère lire des livres en anglais plutôt qu’en français. Particulièrement passionné par Graham Greene (voyez la référence à Harry Lime et au Troisième Homme, P. 414), Ernest Hemingway et, bien sûr Winston Churchill (qui a reçu le Prix Nobel de Littérature en 1953) dont il a lu les mémoires de guerre (The Second War) en six volumes.